Le Shiatsu, un Art Japonais

Le Shiatsu acquiert petit à petit ses lettres de noblesse en Occident. Il reste toutefois encore assez peu connu.

Par cet ouvrage, j'ai voulu éclairer diverses facettes du Shiatsu : son histoire (récente), les différentes écoles (car il y a de nombreux styles de Shiatsu).

J'ai ensuite creusé quelques concepts souvent répétés en cherchant les étymologies et le sens profond. Le cadre de pensée oriental du Shiatsu ne peut être ignoré si on veut bien pratiquer.

Je vous propose enfin mon parcours et quelques poèmes et pensées.

Le Shiatsu est en effet un Art, bien plus qu'une technique. Et, profondément japonais, il est universel.

Le livre s'adresse à toute personne désireuse de découvrir le Shiatsu. Les spécialistes y trouveront également des réflexions et directions de travail peu fréquemment évoquées.

Une histoire du Shiatsu

L’histoire du Shiatsu, quoique très récente (moins d’un siècle), se fond aujourd’hui encore dans un flou artistique.

Très récemment seulement, quelques praticiens se sont mis à creuser un peu le sujet. Plus on creuse, moins on y voit clair, et le risque est d’exhumer des cadavres. Il y aura encore des remises en question. C’est une fort bonne chose.

Si une plus grande exactitude historique n’apporte rien à l’efficacité de la pratique, au moins ne vous racontera-t-on plus d’histoires et cesserons-nous de nous illusionner.

Le chapitre qui suit vous propose une histoire du Shiatsu, celle que j’ai pu reconstituer en ce moment… jusqu’aux prochaines découvertes.

...


La richesse des écoles

Il y a des écoles qui s'appuient plutôt sur la médecine occidentale basée principalement sur la structure anatomique et la fonction physiologique de l'être humain. Ces types de Shiatsu considèrent d’abord les tsubo (les points), les classifications de maladies et les symptômes à soulager.  Ils appliquent aussi des techniques ostéo-articulaires. Ce sont essentiellement les écoles Namikoshi et Kuretake, reconnues au Japon.

D’autres écoles regardent vers la médecine orientale (japonaise ou chinoise) et prennent en considération l'homme dans sa globalité avec la notion centrale de la circulation de l'énergie Ki dans le corps. Ces types de Shiatsu considèrent plutôt les méridiens (keiraku) et la circulation (myaku) de l’énergie.

M. Masunaga résume ainsi : « avant d’attribuer une maladie à telle ou telle cause, ou de la considérer comme une déficience ou une lésion de telle ou telle partie déterminée, on la considère comme la manifestation d’un déséquilibre survenu au niveau du YinYang du Ki-Ketsu. Telle est la médecine orientale ».

Les deux courants ne s’excluent donc certainement pas. Pragmatisme et tolérance. Au risque d’enfoncer le clou : toute discussion sur la supériorité de l’une ou l’autre approche est inutile.

Le Shiatsu : un Art Japonais


Dire que le Shiatsu est un Art Japonais implique en tout premier lieu de pratiquer. Pour le Maître Zen Dogen, la Réalisation vient de la pratique. La pratique est, en Shiatsu, à portée de la main. Nous avons vu que la marque de fabrique des Japonais est de faire.

Quoi qu’on nous dise ou que nous en pensions,  qu’expérimentons-nous empiriquement lors de la pratique ?

Pragmatiquement : il y a ce qui fonctionne bien, ou pas.

Sur les clients et sur soi-même.

Nous avons vu qu’une caractéristique bien japonaise est ce pragmatisme et la préséance de la pratique sur la théorie.

Par conséquent, faisons de même.

Dire que le Shiatsu est un Art japonais implique de prendre le référentiel japonais lors de la pratique.

La tentation serait de verser dans toutes sortes de synthèses ou de parallèles parfois douteux, de mélanger d’autres disciplines pendant la séance de Shiatsu ou d’autres visions. L’humain adore s’adonner à ce genre de choses.

Rien ne nous empêche, à titre personnel, d’aimer d’autres pratiques ou cadres de référence, voire de les pratiquer, car ils nous nourrissent. Mais pas en séance.

Natura abhorret a vacuo

Le Shiatsu est un accompagnement, un rééquilibrage, une régénération…

Vous ne vous étonnerez pas d’apprendre que beaucoup de client(e)s sont en chemin, en reconversion, en burn out ou ont cette envie pressante de changer de vie. Avocats, cadres, fonctionnaires, scientifiques au parcours modèle appelés par une autre vie où ils pourront enfin être authentiques, alignés…

Facile à dire, difficile à faire. Car l’élan, même parfaitement identifié, se heurte à un obstacle de taille : le lâcher-prise. Le frein est, la plupart du temps, financier. Nécessité d’entretenir une famille, peur de se retrouver sans rien ou avec un niveau de vie trop bas. C’est ainsi que le système tient tellement de monde.

En séance, j’écoute, je comprends (évidemment), mais en aucun cas, je ne dis ce qu’il faut faire. Cette décision ne m’appartient pas. Je n’interviens pas dans la vie des autres.

Le Shiatsu permet de recentrer, d’aligner, de ramener des esprits surchauffés, des émotions exacerbées dans le centre de gravité du hara.

La certitude, c’est qu’il faut créer du vide, faire de la place pour accueillir quelque chose de nouveau. S’il n’y a pas de place, rien de neuf ne peut apparaître. Personnellement, c’est quand j’ai abandonné tout moyen terme, tout compromis et laissé toute la place au Shiatsu que celui-ci a pu se déployer pleinement.

L’inspir créateur n’a lieu que si on a vidé ses poumons. Lorsque nous respirons, nous ne pouvons intervenir que sur l’expir. D’ailleurs, en japonais, la respiration se dit kokyû 呼吸, soit d’abord le mouvement vers l’extérieur puis vers l’intérieur. Dans cet ordre-là.

Shoshin


C’est le moment d’amener un concept Zen : Shoshin.

Evitons les ennuyeuses et imparfaites définitions et restons dans le ressenti. Le Zen consiste d’ailleurs à ne pas s’étaler. Shoshin, c’est en quelque sorte le ‘Oh’ qui nous échappe devant quelque chose qui nous émerveille.


Cet émerveillement devrait être le nôtre chaque fois que nous posons les mains. L’émerveillement est au cœur de notre pratique.


Les Japonais ont un mot qu’ils utilisent facilement au quotidien, car ils ont gardé cette capacité de s’émerveiller : « sugoi ». Et encore, ils le prononcent long « Oh ! Sugooooooooi », avec un petit rire, pour dire  « c’est trop bien » ou « c’est trop fort » quand quelque chose les épate vraiment.

Je vous invite à ressentir à chaque fois ce « sugooooooooi », que vous donniez ou receviez un Shiatsu.

Acheter le livre -->

  1. Le livre coûte 20 EUR - Si il y a des frais de livraison (car envoi) avec Mondial Relay (le moins cher) : 5 EUR

  2. Cliquez sur le bouton Acheter

  3. Suivez les instructions. Si vous n'avez pas de compte Paypal, cliquez sur 'Payer sans ouvrir de compte' et utilisez simplement votre carte bancaire.

  4. Le livre vous sera envoyé après réception du payement - Une semaine de délai d'envoi actuellement

TABLE DES MATIERES

HI – Le labyrinthe de l’Histoire

FU – Ton style…

MI – Un Art Japonais

YO – Ukiyo

I – Shiatsu no kokoro wa

MU – Inochi

NA – Propos de tatami

YA – Pour l’amour de l’Art

KO – L’éternel retour

TÔ – Ouvrir la porte sur l’Infini

Ou faites un virement bancaire

  1. de 25 EUR (si envoi postal)
  2. de 20 EUR (si retrait en main propre)

Sur le compte BE22 3771 2805 0747
au nom de  Shinmon Online & Training